Bon, tout d’abord, veuillez me pardonner pour le retard de cet article, car en effet ça fait en réalité plus d’une semaine que les Jupons (Juju et Ponpon, copyright et merci à Irène pour le blaze) ont effectué leur quatrième entraînement. Mon excuse pour ce délai supplémentaire, ma foi fort fâcheux, est assez bonne, du coup je la partage avec vous : j’ai découvert que le mec que je voyais depuis deux ans (oui, le boyfriend à longues jambes) est en fait un psychopathe. Rien que ça, et oui ! Vous pensez sûrement que j’exagère : “un psychopathe, quand même, toujours plus”, mais non, promis juré. Et bref tout ça c’est une (très, très, trèèèèès) longue histoire, assez douloureuse, mais on est pas là pour parler de mes soucis de coeur. Alors voilà, après l’ouverture de la boîte de Pandore, j’ai eu des journées quelques peu difficiles, d’où mon absence pendant tout ce temps ! MOVING ON NOW pour vous parlez de ce fameux entraînement, car je sens bien que c’est vraiment cela qui vous intéresse et pas le reste.
L’entraînement s’est donc déroulé vendredi 22 janvier en fin d’après midi. Une journée, encore une fois, pluvieuse, ce qui a tendance à réduire la motivation quelques peu. Malgré tout, les Jupons ne se découragent pas, et, armées de leurs Kways de qualité, partent se dépenser quelques peu. Nous partons un peu plus tard que d’habitude, car nous avons un peu perdu de temps à la recherche d’un autre itinéraire sur Google Maps, sans malheureusement trouver satisfaction. Ce sera donc un objectif pour la prochaine fois, parce que bon, les quais c’est cool, mais ça va un moment. Nous décidons, au vu du temps pourri et de la nuit tombante, de nous en tenir au parcours que nous connaissions déjà, en faisant l’allée retour entre le pont de Pierre et le pont de Jacques. En effet, par temps pluvieux, la rive droite tend à devenir quelques peu marécageuses, nous avons donc préféré éviter de nous y rendre. Il s’est d’ailleurs avéré que le pont de Jacques était, au moment de notre course, relevé, ce qui nous empêchait de toutes façons de réaliser notre boucle habituelle. L’occasion d’une petite photo.

photo : Juju, très heureuse, les cheveux un peu mouillés par la pluie, qui pose tout en courant devant le joli pont

photo : moi même, apparemment en train de mourir vu l’absence de couleurs sur mon visage, ravie de pouvoir profiter d’une petite pause
Alors, que dire sur ce quatrième entraînement ?
Déjà, j’imagine que vous avez remarqué que Juju et moi ne sommes pas tout à fait dans le même état au moment de la photo. En effet, ce fut pour moi une course assez difficile, alors que pour Juju ce fut la meilleure jusqu’à présent. Comme je vous l’ai dit, ces dernières semaines n’ont pas été les plus plaisantes, ce qui a un peu chamboulé le rythme de ma vie quotidienne (comprenez que j’avais ni vraiment dormi, ni vraiment mangé depuis un petit moment). Pas besoin de vous faire un dessin, manque de sommeil et corps mal alimenté ne font pas bon ménage avec l’activité sportive, autant vous dire que je n’avais rien dans le ventre (oh oh oh c’est le cas de le dire oh oh oh). Bref j’ai bien cru ne même pas pouvoir ne serait-ce que courir la moitié de notre parcours, souffrant de points de coté à répétition qui refusait de s’en aller malgré les techniques secrètes de Maître Juju.
Mais si mon corps ne suivait pas trop le rythme, mon esprit lui se sentait combatif, et les Jupons ont pu terminer ensemble leur entraînement vendredical dans la joie et la bonne humeur, avec en bonus la petite pointe de sprint traditionnelle à la fin. Pour la première fois, j’avais amené mon iPod (chargé), et je dois avouer que la musique m’a vraiment beaucoup aidé. Etant d’habitude dans une meilleure forme, je peux échanger quelques mots avec Juju durant la course pour palier à l’ennui, ce qui était impossible ce jour là. Ecouter de la musique m’a donc aidé à vider mon esprit et à ne pas abandonner avant la fin, enfin quoique tout dépend de la musique, mais ça c’est un autre sujet qui fera l’objet d’un article spécial.
Donc, pour conclure, une sortie difficile, mais qui prouve que même quand on ne se sent pas très bien, se forcer à aller courir ne peut que aider au moral. Après l’entraînement, nous rentrons chez Juju, contentes de nous, pour aller faire nos étirements au sec.

photo : les étirements vus de côté

photo : les étirements vus d’en haut

photo : les étirements vus d’en bas (Je pense qu’on a libéré beaucoup d’endorphines ce jour là car ce fut la séance d’étirements la plus drôle de ma vie, allez savoir)
Distance : 7km
Temps : 1h
Moral : Quand on veut, on peut !
Allez, bisous 🙂