Je ne sais pas si ma passion pour le tartare disparaîtra un jour, mais en tout cas, une fois encore, je n’ai pas été déçue par mon plat préféré du moment. Cette fois-ci, c’est après une très, très, trèèès difficile matinée que je suis allée en bonne compagnie me remonter le moral, une fois de plus, grâce aux bienfaits de la nourriture.
Tout a commencé le jour où mon acolyte Ludo et moi-même avons décidé de créer notre propre chronique radio sur le thème de la religion, chez Radio Campus Bordeaux 88.1. Un beau projet qui me tient tout particulièrement à coeur car en lien avec mes études et mon projet professionnel. Jusque là rien d’alarmant. Notre première émission s’est bien déroulée, quoique dans un certain stress quand même, et vous pourrez même retrouver le podcast un jour quelque part si vous êtes gentils. Mais Ludo ayant un emploi du temps vraiment, vraiment chargé, il n’a pas pu se rendre disponible pour la deuxième Chronique Miraculeuse, que j’ai du assurer seule. Et… Comment dire… J’ai un peu galéré… C’était pas facile… Pour faire bref c’était les 15 minutes les plus longues de ma vie. J’en suis ressortie, mais é-rein-tée, complètement vidée, et avec un petit coup au moral parce que j’ai passé de longues heures à préparer ces purées de 15 minutes et que j’ai pas géré comme je l’aurais voulu. Bien sûr ça arrive à tout le monde de rater des trucs, mais c’est jamais pareil quand ça t’arrives à toi.
Donc problème = déprime, solution = manger. Direction la brasserie située à Pessac juste en face de l’Eglise et de l’Hotel de Ville (mais ce n’est pas la brasserie de l’Hotel de ville, qui est soit-dit-en-passant plutôt sympa aussi si vous n’êtes pas trop pressés), à l’angle. Je vous donnerais bien le nom exact de ce lieu mais malheureusement je ne le connais pas, et très bizarrement même internet ne m’a pas permis de le retrouver (j’ai peut-être rêvé après tout). En tous cas, l’endroit est plus joli à l’intérieur qu’il ne l’est à l’extérieur, ça vaut donc le coup d’entrer, même si le menu du jour encore affiché dehors et qui nous avait alléché n’était, évidemment, plus disponible vu l’heure (après 13h). On s’est donc rabattu à notre grand (très grand) désespoir sur deux pièces de viande (dont un tartare pour moi, of course), deux verres de vin, et deux cafés (dont un gourmand pour moi, of course again). Tout était très bon, avec en plus la possibilité d’ajouter certains éléments ou non au tartare qui, bien que préparé, gardait quelques ingrédients sur le coté au cas où tout le monde ne soit pas fan de câpres et autres (moi j’ai tout mis, vous me connaissez). Franchement je n’ai pas grand chose à dire de négatif sur ce déjeuner, si ce n’est que ça nous est revenu plus cher que prévu sans le menu du jour, mais rien d’excessif non plus pour des produits de bonne qualité et une ambiance sympa.

L’emplacement, peut-être, n’est pas idéal pour les Bordelais : Pessac centre, tout au bout de la ligne B du tram. Je sais de source sûre que beaucoup n’y mettent jamais les pieds, malgré quelques atouts majeurs de cette bourgade : une librairie super, un cinéma génial, un marché gigantesque, pas loin de la fac, et j’en passe. Bon, tous ces atouts n’ont pas réussi à me faire rester vivre à Pessac centre plus d’un an (ma première année en arrivant à Bordeaux, vous savez, le moment où il n’y a plus aucun appart de disponible sur tout le centre-ville) mais cette année là aura quand même été sympa (quoique solitaire, c’est difficile de convaincre ses potes de venir vous voir). Mais si vous êtes à la fac et que vous avez besoin d’un remontant à base de nourriture, n’hésitez plus à prendre le tram dans l’autre sens (et en plus, y a moins de monde).

Note tartare : 8/10
Note décoration : 7,3333333/10 (la bouteille géante de Pape Clément sur le comptoir n’y est pas pour rien)
Note café gourmand : Franchement c’est fatiguant ce système de note, on va plutôt dire qu’il était cool, varié, bien présenté, et que la serveuse connaissait quasiment tous les mini-desserts inclus ce qui est rarement le cas, donc chapeau bas.