​Journal de bord : 13/08

Nous nous réveillons tout en douceur pour la première fois dans notre auberge de Podgorica (prononcez Podgoritsa) au doux son des chiens du quartier hurlant à la mort. Un délice. Tels de vrais Montenegrins, nous allons boire notre café sur une terrasse juste à cote de chez nous, face à la rue, prêts à admirer la faune et la flore locale. Finalement, à force de buller, c’est déjà l’heure de déjeuner. Au menu : méga salade de riz faite maison, qu’on déguste sur le balcon de l’auberge en discutant de qui-a-eu-le-pire-nouvel-an (bien sur, j’ai gagné de loin loin loin). Bref avec tout ça c’est déjà 14 heures et il est temps de se bouger un peu ! Le groupe se subdivise en deux parts égales, Diarouche et Jeannou d’un côté qui reste arpenter le centre ville ; Lolo et moi-même de l’autre prêts à partir à l’aventure du monastère perdu dans la montagne.

Ce monastère, c’est le monastère d’Ostrog. Construit a meme la falaise, très célèbre pour les orthodoxes et troisième lieu de pèlerinage chrétien au monde (ah oui quand même), cette battisse a première vue inaccessible est très impressionnante. Donc un endroit à voir. Bien sûr, avec Lolo et moi dans la même équipe, les évènements ne pouvaient que prendre une tournure imprévisible.

Pour résumer, vous prenez deux bus, trois voitures (dont une BMW faut dire), une momie, une mamie (qui vend du miel et de la vodka), quelques croix, des bisous, et beaucoup de what the fuck, et voilà la recette idéale d’une journée bien réussie, riche en émotions et en aventures. On aimerait bien raconter les détails mais la phrase « Si mon père savait ça » est sortie trop souvent au cours de cette journée pour qu’on prenne le risque. En plus il faut bien qu’on ait encore des histoires à raconter à notre retour sinon c’est pas drôle.

Photo : café du matin