Le semi-marathon pour les nuls #11

(11) Level up : les fractionnés

Et oui, et oui, et oui. Chers amis, il est temps. Il est temps pour la team Jupon de faire une petit level up, et de commencer le VRAI entraînement, le VRAI challenge, la VRAIE difficulté, et comme vous l’aurez sûrement deviné (ou pas), je parle bien des fractionnés, ces fameuses.

Les fractionnés, c’est quoi ça ? C’est quoi ce truc ? Des mathématiques ? Un type de lutte ? Une rythmique musicale ? MAIS QU’EST-CE. Rien de tout ça. Les fractionnés, c’est pas compliqué, c’est un type d’entraînement qui se joue non pas sur la durée ou la distance parcourue, mais sur l’intensité sportive. Tout simplement, il s’agit d’alterner course rapide (environ 80% de sa vitesse en sprint, donc vite, mais pas trop, pas au point de mourir quoi) et course normale de récupération (la vitesse de course habituelle en fait), tous les 100 mètres. L’idée, si j’ai bien compris ce que professeur Juju m’a expliqué (oui parce qu’en fait moi j’en sais trop rien, je répète juste), étant d’entraîner son coeur et plus généralement son corps à récupérer d’un effort, tout en continuant à pratiquer cet effort mais de façon moins intensive. Bref, à se reposer tout en courant néanmoins. Pas mal hein ? Ben ouais.

photo : avant les fractionnés. Fraîcheur et joie de vivre. Et magnifique pull. Maman je t’aime. Bisous.

Pour que cet exercice soit efficace, il faut réaliser entre 6 aller-retours (pour les débutant) et 10 (normal) voire 15 (pour les pro). Cela se fait relativement rapidement du coup mais c’est vrai que c’est assez intense, et ça a l’avantage de bien défouler après une longue journée. Pour un vendredi soir, 21h, c’était ma foi plutôt pas mal ! Et oui, vous lisez bien, vendredi soir 21h, on est allé courir, je sais c’est impressionnant. Nous étions censées y aller à 18h, heure à laquelle j’étais supposée débaucher, mais ayant fini une heure plus tard nous nous sommes longuement concertées (45 minutes au téléphone tout de même) car notre degré de motivation était assez faible (nous l’avions évalué à environ 4 sur 10 sur l’échelle de la motivation). Bref, nos tergiversations interminables ont finalement débouché sur la prise de décision d’y aller quand même, malgré la fatigue, malgré l’heure, malgré que le parc Lescure c’est loin, malgré que la flemme. Comme quoi, même quand on a vraiment pas envie, un petit coup de pied aux fesses mutuel, et on y va.

photo :  j’ai fini le travail en retard car je me suis laissée carried away par ma mission “photo de Bordeaux”. Je vous présente le Jardin Public.

photo :  j’ai fini le travail en retard car je me suis laissée carried away par ma mission “photo de Bordeaux”. Je vous présente le Palais Gallien.

photo : j’ai fini le travail en retard car je me suis laissée carried away par ma mission “photo de Bordeaux”. Je vous présente le Monument aux Girondins.

Nous avons donc couru deux tours de terrain pour nous échauffer, avant de passer aux choses sérieuses. Pour les fractionnés, j’ai personnellement fait 10 aller-retours, puis, après une petite pause, 6 autres. Juju, qui avait malencontreusement fumé trop de cigarettes devant un film de qualité juste avant d’aller courir (hein Juju, bravo Juju, shame) en a fait 6 puis 3. Mais rien que pour l’effort on applaudit quand même la team dans son ensemble parce que vraiment, le vendredi soir, c’est dur.

photo : après les fractionnés. Tout va bien. Aucun problème. Toujours la fraîcheur, la joie et la bonne humeur.

Temps : environ 40-50 minutes en tout

Distance : ben pas beaucoup mais on s’en fiche parce que c’est pas le but de l’opération nananinanananère

Moral : YES. A la douche et au lit.

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