Eeeet c’est l’heure de célébrer le 10ème entraînement de la team Jupon ! La classe ! Notre team, malheureusement séparée par les circonstances de l’emploi du temps (Juju n’était libre que le matin et moi l’aprem), est restée toutefois unie par les liens sacrés du chakra du running (oui oui rien que ça) donc on peut presque dire qu’on s’est entraînées ensemble.
C’est donc mardi 15 mars, il est environ 17h, et je me rends tranquillement sur les quais, très contente de pouvoir profiter de cette belle journée ensoleillée pour aller faire quelques kilomètres. Je suis hyper motivée malgré mes poumons un peu crasseux du fait de la visite surprise des camarades de classes de mon cher coloc, j’ai nommé Mumu. Qui dit visite surprise dit café et qui dit café dit… Enfin… Vous savez bien.
Que nenni, quand on veut on peut, je suis donc tie-par pour aller m’entraîner de ouf et, qui sait, peut-être même rallonger mon parcours si le courage m’en dis. Inutile de préciser que pendant ce temps Mumu et ses copains boivent des bières sur les quais, au calme, sans pression (oui c’était des bières en bouteille hihihihi +1 pour ma blague). Ah, les jeunes. Ces mous. Comme dirait le professeur Moustache.

photo : les jolis quais !

photo : ma jolie ombre sur les jolis quais !
Comme il n’est que 17h, le soleil brille encore de mille feux sur les quais, ce qui permet de prendre de bien jolies photos, mais a également le désavantage de me donner la sensation de rôtir tel un petit poulet. Pas top top as you can imagine. Bref, tant pis, une fois lancée je ne peux plus reculer. Je commence donc ma course pépouze et rencontre des difficultés assez rapidement, dès l’arrivée au pont de Jacques. Chose fort étrange car c’est un parcours que je fais maintenant régulièrement et assez aisément. Alors je ne sais pas si c’est la fatigue, les clopes, le soleil, la flemme, une malédiction, ou autre, mais je galère, je galère, et je fais une petite pause marche avant de reprendre la course. Ca m’a pas mal démoralisée, je me suis dit que j’étais pas en forme et que peut-être je ferai mieux de rentrer ou, even better, d’aller me poser boire des bières moi aussi. C’est dans ce genre de moment qu’il faut lutter contre son propre découragement, car étant toute seule avec ma musique, personne n’était là pour me motiver à continuer, et même les ondes positives de Juju ont eu du mal à me convaincre. Bref. Force mentale oblige, je ne lâche rien et gambade gaiement jusqu’à mon point d’arrivée.

photo : Jeu concours ! Sauras-tu replacer ces selfies dans le bon ordre (0km; 8km; 14km) ? Le premier qui trouve gagne un article d’amour sur ce beau blog.
Finalement, après avoir fini ma fameuse boucle tant bien que mal, je me suis sentie un peu honteuse, et surtout très déçue de moi-même, voire carrément nulle, d’avoir galéré à réaliser une distance qui devrait être pour moi un parcours de plaisance. Un vrai poisson pourri je vous dit. Puisque c’est comme ça, qu’une chose à faire, je vous le donne en mille : c’est reparti pour un tour ! Et oui les enfants, ne jamais se laisser abattre ! Bon après j’exagère je n’ai pas refait un tour complet, seulement l’aller retour entre les deux ponts, c’est à dire… 6 km de rab’ grosso modo…

photo : petite pause pour apprécier les belles couleurs du soleil couchant
Héhé, pas si mal, hein ? Comme quoi c’est pas si grave de marcher un peu. L’important, la vérité, c’est de pas laisser tomber. Et oui je suis devenue philosophe. Voila.
Distance : 14km
Temps : 1h50
Moral : Après l’effort, le réconfort ! J’ai bien mérité une pizza 🙂

photo : Si Mumu n’a pas rejoint la team “effort” (ceux qui vont sportiver en ma compagnie), il n’a pas hésité une seule seconde à devenir membre de la team “réconfort” (ceux qui payent les pizzas et vont chercher les bières). Faites comme lui !