De la bière et du tricot

Tout a commencé lors de mon séjour étudiant dans les lointaines contrées insulaires d’Islande, petite île aux trésors grandioses, coincée entre la Norvège et le Groenland. Ce pays, dont vous avez sûrement entendu parler à l’occasion de l’éruption volcanique (Eyjafjallajökull, et oui, je sais désormais le prononcer) survenue il y a déjà quelques années et qui avait quelque peu troublé le trafic aérien, ou encore lors de la banqueroute générale subie suite à la crise des subprimes et du bordel bancaire mondial.

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Bonjour les falaises

Bref. C’est un merveilleux endroit peuplé d’elfes et de trolls, de cascades et de montagnes, de glaciers et de volcans, de chevaux et de moutons, un petit paradis qui abrite en tout environ 350 000 âmes (genre comme Bordeaux) mais accueille chaque année plusieurs millions de touristes (et ça continue d’augmenter, une industrie qui fait encore débat par son ampleur), c’est vous dire si c’est beau.

En Islande, parler d’un climat « peu clément » (désolée à tous les Clément) est un euphémisme, tant les terres sont balayées par des vents violents, des tempêtes de neige et autres intempéries assez difficiles à vivre, surtout pendant les longs mois d’hiver ou l’obscurité prend le pas sur les quelques rayons de soleil qui, parfois, réussissent à s’immiscer en début d’après-midi. Tout ça pour dire que, les Islandais, afin de pouvoir survivre à une fraîcheur piquante, s’équipent de vêtements en laine les isolant enfin de ce froid ambiant. Ainsi, le tricot, autrefois surtout pratiqué par les grands-mères, est revenu à la mode fois mille chez les jeunes qui n’hésitent pas à confectionner leurs petites chaussettes jusque dans les amphithéâtres de l’université.

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Bonjour la neige

De fil en aiguille c’est donc en Islande que j’ai vraiment concrétiser mon envie de me mettre au tricot, une activité que, depuis, je n’ai plus quitté. En rentrant à Bordeaux, je me mis en quête d’un « knitting-club » (comme on dit dans le milieu) où je pourrai partager cette nouvelle passion et rencontrer des personnes possédant plus de skills pouvant ainsi me conseiller et me permettre d’évoluer dans cette pratique. A mon grand désarroi, la pratique tricotine semble ne pas avoir conquis tous les coeurs de la région, ou en tout cas, pas au point d’en faire un moment de convivialité et de partage (bon, j’avoue, j’ai pas beaucoup cherché non plus). Le projet de création d’un club de tricot était planté.

Il fallait ensuite monter les mailles du projet, et c’est donc en septembre dernier que je m’associe avec ma copine Riri, récemment convertie, pour créer notre groupe « De la bière et du tricot » qui (je l’espère) se réunira à fréquence d’une semaine sur deux . Pourquoi ajouter la partie « bière », peut-être vous demanderez-vous ? Et bien, tout simplement, car tricoter donne très soif et quoi de mieux qu’une bonne bière choisie avec soin pour se désaltérer entre deux jerseys ? Rien ! Je posterai donc régulièrement dans cette catégorie les nouveautés liées à ce groupe et à ces soirées, ainsi que diverses réalisations et projets laineux de mon propre acabit, en espérant pouvoir convertir de nouveaux adeptes et ainsi créer une secte internationale du tricotage où tous mes adhérents passeront leurs journées à faire du binge-watching de séries tout en tricotant des pulls sans arrêt que je vendrai par la suite une fortune pour pouvoir me payer mes propres moutons. Voila.

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